Prototypage d'un projet (merci Romain)


Grands principes :
- définir l'horizon : qu’est-ce qu’on vise dans 2/3/5 ans ?
- Léger « quick and dirty » : principe d’expérimentation scientifique. Quand on ne peut pas financer l’étude pour valider une hypothèse, on prend les sous qu’on a et on valide, étape par étape, les bouts qu’on peut (et ça permet de valider des étapes avec une économie de moyens qui permet ensuite d’aller chercher d’autres financements)
- Donner une date de péremption : lutter contre l’effet Algeco. Dire « à ce moment-là, le prototype s’arrête », car arrêter permet d’interroger la pertinence du modèle, de s'obliger à l'évaluation, d'envisager la suite avec un regard neuf
- Évaluation : qu’est-ce qu’on veut vérifier avec ce prototype ? sorte de grille de lecture en tête (moments dédiés, regards extérieurs, critères à déterminer). Pas de valeur scientifique mais avancement petit à petit.

Notes rdv avec Romain

Proposition de prototype :
  • une asso en Bretagne pour déterminer les fonctions mutualisées, asso de préfiguration d'une "faîtière" ou d'une coop qui assurerait la gestion globale, et/ou l'accompagnement, etc.
  • une asso en Rhône-Alpes pour salarier celles qui y habitent et qui en ont besoin. Cette asso pourrait solliciter des fonds vie associative ou imaginer des projets en lien avec le territoire
  • une asso en Bretagne de préfiguration de la Scop de prod audiovisuelle => code NAF spécifique (5211), capacité de production de contrats d'intermittence, possibilité d'un fonds Cap Créa avec France Active ?

V1 statuts asso Lucida V1 statuts Fortune Carrée


Alimenter la réflexion

2 options se dessinent : hors ou dans le système (et ce n'est vraiment pas la même logique)

Hors système, comme la coopérative intégrale catalane, c'est une coopérative "parapluie" qui assure l'interface entre les coopérateur·trices et la société dans laquelle ils et elles vivent. La CIC est composée d'une coop de production (qui assure la vente de ce que les coopérateur·trices produisent en biens et services), d'une coop foncière (qui possède les bâtiments), d'une coop de logement (qui loue à la coop foncière, puis héberge à titre gratuit les coopérateur·trices), etc. Ce modèle est testé à très petite échelle dans quelques régions en France]], mais bizarrement il y a très peu de ressources accessibles après 2016. Peut-être que les initiatives se sont essoufflées ... ou qu'ils et elles ont choisi de passer sous le radar.

Dans le système, comme les Comptoirs de Ressources Créatives en Belgique. Le principe, c'est de proposer un accompagnement à chaque personne qui se présente, étudier ses besoins, et lui proposer ensuite une sorte de mosaïque de services, avec des partenaires ou au sein du Comptoir. C'est très territorialisé, puisque chauqe bureau est autonome dans ses propositions de services, même s'il y a des ressources mutualisées là aussi.
C'est vraiment axé "travail", les services proposés allant d'un contrat ou cachet à du prêt et de la location de matériel, de bureaux pour bosser etc.

Dans le système, en étant plus exhaustifs que les CRC, s’il est nécessaire d’avoir plusieurs structures pour « rattrapper » les un·e·s et les autres au fur et à mesure (par exemple, passer d’un CDD à un CAPE puis à un CDI ou un contrat aidé), comment est-ce qu’on absorbe le coût, comment on encadre les flux financiers entre les structures ? A explorer : l’Unité Economique et Sociale (UES, comme Smart en France), et le Groupe Coopératif (comme Coopétic ?)

Et s'il fallait faire une V2 expérimentale du CAPE ? pour créer des continuités entre les contrats, que le CAPE ne soit plus une phase de lancement mais une phase de thésaurisation entre 2 contrats salariés, quelle que soit leur forme. S'il n'y a pas plusieurs structures, ou moyen de travailler dans les marges, est-il nécessaire d'aller négocier un cadre d'expérimentation avec l'URSSAF, alors qu'on est toutes petites ? aller en parler avec la Fédération des CAE pour voir s'il y a de l'écho ?


Explo contrats