WAHOUUUU C'EST PARTI !

J'adore les radeaux mais ça fait un peu peur on peut pas revenir en arrière...

Podcast à écouter avec bcp de bienveillance : j'ai pas bien écrit, donc j'hésite à la lecture, et c'est la première fois que je fais ça...) :
https://ncloud.zaclys.com/index.php/s/4cAcdPBeiofqLW4


image DSC_3448.jpg (2.2MB)
tout un programme ici

le complexe d'une tasse de café
je pourrais dessiner ma carte du village Oxalis
partir du village c'est un déménagement
des liens resteront vivants
et je quitte la communauté,
les AG, les rituels, les retrouvailles

je vois ce cœur de village fortifié et ces alentours archipel
ces interstices présents même dans les contreforts de la forteresse
même là dans la froideur, la rigueur de la pierre
des émergences sont possibles
des émergences qui donnent de l'espoir

un cœur fortifié ferait fuir les archipels
les émergences sont bien utiles pour la forteresse
des plantes se glissent entre deux pierres
les murs, la pierre froide et rigoureuse reste derrière le verdissement
comme une symbiose parasitique

les émergences que j'ai initié, co-initié ne démontent pas le château
alors je m'en suis rapproché
pleine de courage
espoir qu'une transformation serait possible depuis les instances
il y a eu des émergences, des expérimentations, des bulles d'airs, des possibles
mais je n'ai pas démonté les pierres
mon courage cherche un autre terrain
plus ouvert

j'ai aussi vu les fossés qui entourent les archipels
ceux là sont moins visibles
à l'intérieur de nous même
système monétaire, contrat, CESA
pression économique, surtravail
appartenance, réseau qui retient plus qu'il ne relie

est ce que les interstices finiront par céder ?
à force de l'eau qui coule
à force de plantes qui poussent
avec l'usure du temps et du vent
ou juste parce que ça doit céder
que c'est le moment
mais ce n'est pas mon job
pas pour cette vie

cette carte je pourrais presque la dessiner
je sais que demain elle ne sera plus la même
car elle se sera transformée par nos échanges
ces petites lumières pétillent
font respirer le creux de ma nuit