Entretien collectif

Lien vers la méthode de l'entretien collectif

Question 1 : Ce qui m'anime, me motive pour m'engager dans ce collectif


Pourquoi ?
La notion de faire ensemble, de collectif, d'ensemble, de coopération.
Tout le monde s'est exprimé sur ce pourquoi nous avons de faire ensemble, ce qui nous relie.
Une de nos envies est vraiment de construire des réponses adaptées aux acteurs de terrain.

Le verbatim :
"Ce qui m'anime et me motive dans le collectif Mednum c'est le projet porté collectivement", " Les premiers succès ou au moins de me dire que nous avons toujours intérêt à travailler ensemble", "Le travail coopératif pour une action commune, une réflexion partagée pour le fonctionnement de l'association", "Faire ensemble",Faire [bien] mieux avec d'autres,"Partage d'idées et de ressources", "la diversité des points de vue face à l'objet", "La complémentarité des expériences"

Comment ? La construction de l'association, la solidification du collectif

Le verbatim :
" pérenniser nos actions et associations", " ce qui m'anime, me motive c'est la construction collective", "travailler, participer à une organisation collective pour répondre à des besoins".

Où ? Promotion de l'activité sur le territoire

Le verbatim :
"Faire connaître et reconnaître le collectif sur le territoire", "sur notre territoire"

Moyens ? : Outils de médiation numérique - cela n'est pas que la médiation numérique qui nous réunit - seul deux post-it la mentionnent.

Le verbatim :
"de la médiation numérique", "réduction de la fracture numérique"

Pour qui ? le public touché : Éducation populaire, personnes qui en ont le plus besoin.

Le verbatim :
"Produire des effets positifs auprès des personnes qui en auraient besoin", "les valeurs de l'éducation populaire à l’œuvre dans ce projet", "pour connaître chaque structure pour être un relais éventuel auprès des publics qui ne sont pas forcément les nôtres".

Question 2 : Ce que je crains dans notre travail collectif ?


Les ressources insuffisantes en argent, temps, ressources humaines

Le verbatim :
"Le manque de moyens (temps, argent)", "la surcharge de travail au sein de chaque association qui n'a pas actuellement les moyens nécessaires pour détacher, recruter..", "une conjoncture difficile", "l'épuisement, le découragement".

Un fonctionnement inéquitable en implication, rythme
Importance de ne pas développer notre collectif au détriment du temps à passer dans les structures en propre.

Le verbatim :
"Lourdeur structurelle, entraînant une lenteur décisionnelle", "difficultés à la rétribution équitable des actions de chaque membre", "Les différences de rythme", "les difficultés qui peuvent survenir sur la répartition, les choix des actions portées, la réponse aux sollicitations".

Risque d'épuisement / découragement
Des statuts différents, entre salarié.s et bénévoles.
Comment s'assurer d'une "rentabilité du temps" passé - d'avoir un retour sur ce dernier.
Par exemple les chèques APTIC ont été mis en place, un travail a été fourni pour une expérimentation, mais pas de suivi du politique.
Bien identifier ce que nous faisons :
- parce que cela nous nourrit, nous y prenons du plaisir,
- parce que nous savons que cela va "répondre".
Ce que je crains c'est de devoir choisir entre ma structure et le collectif. Ne pas conduire à un repli sur soi.

Comment nos identités se fondent ou non
dans un gros chaudron, avec une perte de la complémentarité entre nos structures.
Perte que les structures ne perdent leurs identités. Comment concilier la reconnaissance de nos structures et la reconnaissance de nos structures.
Importance d'avancer sur ce que nous proposons et ce à quoi nous répondons.

Le verbatim :
"je crains que certaines interprétations empêchent de construire"
"je crains mon éloignement (ma méconnaissance) personnel de l'objet du collectif"


"que chaque structure ne soit plus connue en tant que telle", "rester une somme de structure plus qu'un réel collectif", "diluer les complémentarités personnelles/des structures", "c'est un nivellement de compétences"

Manque de soutien politique : un risque : être tributaire d'attentes et de demandes qui ne nous appartiennent pas.
Le politique vient en 3ème sur les post-it. Et il est également lié à la question des ressources.
Aujourd’hui les besoins existent, sont évoqués, mais pas de portage.
Importance que les attentes "du politique" soient formalisées et que nos réponses soient adaptées.
Une co-construction d'un appel d'offre a été faite, mais on a vu arriver autre chose que ce que l'on attendait. Et nous avons fait le choix de ne pas répondre. Ne répondait pas à ce que l'on attendait, et ce que l'on a cru co-construire avec le CG63. Qui s'est avéré être au delà de ce à quoi nous pouvions répondre. Avec une attente sur le diagnostic, type "bureau d'études" ce que nous sommes pas.
D'autres pistes sont en cours.
En même temps que des réponses sont faites, comment construire des réponses portées par le collectif.
Pour que les activités ne soient pas liées "à nos structures propres".
Ex: sollicitation du PLIE de développer 200 ateliers : comment mobiliser le collectif pour une réponse unique, même si toutes les structures du collectif ne répondront pas ?

Le verbatim :
"La difficulté à exister dans l'environnement concurrentiel et politico-économique incertain", "le manque de soutien politique", "usure des bonnes motivations" en cas de non suivi, ou suivi "mou" des instances départementales, régionales ou étatiques", "que la loi du marché impose des prises de décision à nos structures qui altèrent ce collectif".

Question 3 : Ce que je peux apporter


La question des compétences liées à la médiation numérique : elles sont liées à l'objet de la médiation numérique, ou organisationnelles, pour monter à la question de la co-construction

Le verbatim :
"des compétences de formateur", "une expérience de terrain", " Une observation des pratiques (adolescents, jeunes - en Haute-Loire)", "Quelques expériences de médiation numérique", "quelques compétences informatiques", "des compétences techniques"

Les compétences liées à la capacité d'organisation.

Le verbatim :
"de l'expérience / au fonctionnement", "un esprit critique", "des questions et des compétences",

Co-construction et portage du projet

Le verbatim :
"Un (peu) de temps", "Travailler en coopération et pouvoir déléguer si besoin", "du temps de reflexion", "une forte motivation", "Participer à la concrétisation d'une attente", "Avoir une réflexion sur les attentes "politiques" à mettre en relation avec les "possibles" de Mednum63"

En satellite, un post-it apporte la capacité "d'être porte-parole de sa structure dans le collectif"

La synthèse des points de vigilance :
- Ne pas épuiser les structures au service du collectif
- Accepter le temps de construction comme un temps d'investissement collectif.
- S'intéresser à la connaissance qu'a le politique de ce que nous pouvons effectivement faire, proposer.
- Prendre le temps nécessaire pour analyser ce qui a marché, ce qui n'a pas marché, ce que cela nous a appris, en tant que personnes, en lien avec notre structure, et dans notre relation avec le collectif.

Les mouvements doivent être parallèles :
- Affiner ce qu'est le collectif, son identité, ce qu'il a envie de porter
- Se saisir des opportunités que nous pouvons saisir, qui nous permettent de clarifier notre positionnement, nos capacités d'interventions.